Space, Vancouver
Le salon Space de Vancouver comprend des espaces « cloisonnés » ; les zones pour le shampoing, la coloration et la coupe sont tous différentes les unes des autres pour créer un look unique. « Chaque zone a une énergie et une ambiance qui lui sont propres », affirme le propriétaire, Michael Levine.
La pièce de résistance de Space, qui loge dans une ancienne banque, est la voûte, transformée en espace de détente où la coloration opère sa magie. « J’ai toujours pensé qu’il serait cool d’avoir un
salon avec une voûte. Mais lorsque je l’ai vue, elle semblait vraiment petite. Je me suis demandé ce qu’on pourrait faire avec et je me suis rendu compte qu’on pourrait installer six fauteuils et des séchoirs à casque, raconte Michael. À partir du bar à coloration, les clients passent dans la voûte pour le temps de pause. Elle comprend deux téléviseurs, quelques tables à café et des tonnes de magazines. »
Michael n’a pas consulté de designer pour ses salons, choisissant plutôt de concevoir l’espace lui-même. Il a cependant embauché une équipe technique pour percer un trou de 14 pouces dans le plafond de la voûte a n d’y installer la ventilation pour les séchoirs. « On aurait dit qu’on cambriolait la banque!, poursuit-il. Lorsque nous avons su que l’espace allait pouvoir accueillir notre bar à coloration, tout le reste est tombé en place. La voûte m’a convaincu. »
« Les clients sont surpris que l’espace comprenne une voûte. Ils pensent que nous l’avons installée nous-mêmes, révèle Michael. J’ai tendance à faire les choses de manière plus organique. D’un point de vue esthétique, je mets l’accent plutôt sur la fonction que la forme. J’essaie donc de maximiser l’espace autant que possible. »
The Cellar Salon, Toronto
Après avoir déménagé dans le chic quartier Yorkville de Toronto, le propriétaire voulait garder le look d’origine de son salon.
« J’aimais l’atmosphère chaleureuse et amicale, et je ne voulais surtout pas de quelque chose de froid et de clinique, explique Aaron O’Bryan. Le salon est très accueillant, un peu comme si on entrait dans un pub irlandais. Je suis d’origine irlandaise, et je me suis donc inspiré de mon pays. »
Dans sa première incarnation, le salon s’est d’abord trouvé au sous-sol d’un édi ce, ce qui a incité Aaron à lui donner une thématique de cave à vin. « On commençait au bas de l’échelle, et on a décidé d’inclure des éléments d’une cave à vin : barils, tables recomposées de bois de fût, meubles anciens. Et même si on se retrouve maintenant dans un emplacement quatre fois plus grand, on voulait que l’esprit du décor d’origine demeure. »
Aaron et son mari Jay ont fait la ronde des antiquaires pour dénicher des vieux meubles, comme la coiffeuse devenue poste de travail et l’armoire pour la revente de produits. « Je n’aime pas jeter les choses. Je pense qu’on peut toujours tout trasformer ; c’est la raison pour laquelle nous remettons beaucoup de choses en état. J’aime être créatif, et c’était amusant. »
La pièce de résistance du salon est le chandelier fabriqué à partir d’un vieux baril à la réception. « Ça fait toujours jaser les clients, révèle Aaron. C’est un baril de vin de Niagara qui a été coupé en deux et transformé en chandelier ; un éclairage chaleureux sur mesure donne l’impression d’être assis à côté d’un feu, ce qui crée une ambiance calme pour que nos clients puissent se détendre. »
Et même si la thématique cave à vin est bien réussie, selon Aaron, il manque encore l’essentiel dans le salon. « Nous avons fait une demande de permis d’alcool et espérons pouvoir embouteiller notre propre vin un jour, révèle-t-il. C’est notre rêve de créer un vin “The Cellar” élaboré ici même. »
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