Ian Daburn, l’un des fondateurs de Barber & Co, une marque en pleine expansion au Canada, a « accidentellement » découvert sa créativité dans les compétitions.
En plus d’être finaliste dans la catégorie Styliste hommes de l’année aux Contessa, Ian était également l’un des finalistes canadiens aux North American Hairstyling Awards (NAHA). « Je sentais que le moment était venu de briller, raconte-t-il. J’ai fait beaucoup de travail progressif au fil des années, mais je suis un peu plus vieux maintenant et je voulais me mettre au défi. »
Trouver sa voie
Barbier de troisième génération d’Angleterre, Ian a en fait commencé sa carrière comme styliste et a passé plus de 10 ans chez Toni & Guy à Londres. « Je me souviens d’avoir passé toutes mes journées de congé à l’académie tout simplement pour observer et apprendre, raconte- t-il. Ensuite, je me suis retrouvé dans l’équipe de formation Toni & Guy. »
Mais ce n’est qu’en 2000 que Ian a déménagé à Vancouver pour appuyer la franchise de Toni & Guy au Canada et qu’il a ouvert sa propre entreprise, iDaburn Salons, avant de lancer Barber & Co en 2011. « J’ai surveillé de près les tendances pour les hommes, qui devenaient de plus en plus importantes. C’est incroyable, dit-il. J’ai vraiment de la chance d’être arrivé au bon moment. »
« Mon principal mentor a été Anthony Mascolo. Je l’ai aidé dans les photoshoots. J’étais photographe amateur, et il m’a vraiment aidé à améliorer mes photos. »
Les réformés
Alors que bien des stylistes s’inspirent des plus jeunes, Ian a été attiré par quelque chose de plus sombre. « Je voulais représenter des hommes jeunes et beaux qui avaient passé de nombreuses années en détention mais qui avaient eu la chance de réintégrer la société, explique-t-il. Mon idée était de les montrer sur un fond blanc dans des complets blancs et de créer une ambiance angélique, mais on voit encore leur passé dans leurs tatouages. »
Ian a adopté une démarche plus douce au barbering traditionnel, intégrant les techniques de coiffure pour hommes qu’il a appris à maîtriser.
« Une grande partie du travail qui m’inspire vient de Londres, dit-il. J’ai observé le retour aux années 1990, mais j’ai voulu en créer une version plus audacieuse et percutante. Aussi, j’ai voulu démontrer son aspect plus commercial. »
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