Il est primordial de célébrer la beauté de la diversité du Canada dans l’industrie de la beauté. Que votre clientèle ou votre région géographique soit diversifiée ou non, il n’y a aucune excuse de ne pas être inclusif dans votre travail !
Nous avons demandé à Norm Wright de Taz Hair Co. à Toronto, gagnant de plusieurs prix Contessa, ses conseils pour rendre une collection diversifiée et inclusive
« Mes collections sont toujours multiculturelles, révèle Norm. Les textures sont amusantes à travailler ; qu’il s’agisse de cheveux crépus, asiatiques ou indiens, ils devraient être correctement représentés par notre secteur. Je me suis donné comme mandat de ne photographier que cela jusqu’à ce que ce soit reconnu comme normal. Le Canada est probablement la plus grande société multiculturelle au monde et en n’explorant pas les textures, on se limite en tant que styliste. »

Entrevue avec Norm Wright
Comment choisissez-vous et trouvez-vous vos mannequins ?
Si je vois quelqu’un d’attrayant dans la rue, je sors mon téléphone et je lui montre mon travail. Si vous avez déjà une vision, vous devriez être constamment à la recherche de mannequins. Je crée généralement mes collections, puis je trouve la personne qui convient. Votre collection doit raconter une histoire, et la chose la plus importante lors de la recherche de mannequins est l’énergie qu’une personne dégage.
Avez-vous des conseils pour les stylistes qui vivent dans des régions qui ne sont pas très diversifiées ?
On peut célébrer les textures même si on vit dans une partie du pays où on ne peut pas trouver de mannequins noirs. Les stylistes peuvent utiliser des perruques. Si on comprend l’architecture de certaines de ces formes, on peut grandir en tant que personne et ça produit un styliste bien équilibré.
Quels conseils donneriez-vous aux stylistes qui cherchent à diversifier leurs collections ?
N’ayez pas peur. Si vous voulez faire ressortir le meilleur de vous-même, ne restez pas dans votre zone de confort. Donc, si les stylistes sont mal à l’aise avec les textures afros ou asiatiques, c’est la meilleure façon de commencer. J’essaie toujours de viser trop haut pour savoir de quoi je suis capable.
L’essentiel est d’être authentique envers vous-même et votre vision. Ne pensez pas trop à vos collections et à la texture. Il ne s’agit pas de faire paraître une personne Autochtone, Indienne ou Antillaise. Le simple fait de donner à ces textures le respect qu’elles méritent est un élément important pour tous nous faire avancer.
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