Le Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19 continue d’évoluer avec l’ajout de la nouvelle Prestation canadienne d’urgence, une prestation imposable de 2,000 $ par mois (pendant quatre mois au maximum) qui vise à aider les stylistes et autres travailleurs qui ont dû cesser de travailler en raison de la COVID-19 et les travailleurs autonomes qui ne sont pas admissibles à l’assurance-emploi.
Pour aider les petites entreprises (entre autres les salons) à traverser la pandémie, le gouvernement a annoncé vendredi dernier une subvention salariale au taux maximal de 75 %, toute une différence comparativement au taux d’origine de 10 % qui, selon plusieurs, était nettement insuffisant. Et aujourd’hui, le premier ministre Trudeau a annoncé que toute entreprise canadienne, petite ou grande, qui a perdu au moins 30 pour cent de ses revenus en raison de la pandémie se qualifierait pour cette aide.
« Il est évident que nous devons en faire plus — beaucoup plus, a déclaré M. Trudeau. Grâce à l’augmentation de la subvention salariale, les employés continueront d’être payés même si leur employeur a dû ralentir ou arrêter ses activités à cause de la COVID-19. »
La nouvelle subvention salariale prend effet rétroactivement au 15 mars et offre une somme maximum de 847 $ par semaine pendant trois mois tout au plus. Cette prestation sera accessible par un portail web sécurisé au début d’avril, et on pourra aussi en faire la demande par téléphone.
Lors de l’annonce, le premier ministre a également demandé à toutes les entreprises admissibles à la subvention de réembaucher les employés qu’ils ont mis à pied au cours des deux dernières semaines et d’utiliser la subvention pour directement aider les employés touchés.
De plus, le plan fédéral comprendra un Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes qui offrira bientôt, en collaboration avec Exportation et développement Canada (EDC), un prêt garanti de 40 000 $ aux entreprises en difficulté. Ce prêt sera sans intérêt pour la première année et 10 000 $ seront un prêt-subvention.
Le gouvernement a également prolongé son programme de travail partagé de 38 à 76 semaines pour les employés des petites entreprises qui ont dû réduire les heures de travail des employés en raison de nouvelles circonstances indépendantes de leur volonté.
En outre, EDC est à finaliser de nouvelles garanties de prêt et un programme de prêts conjoints pour les PME qui ont besoin de nouveaux crédits à l’exploitation et d’un flux de trésorerie. On recommande aux entreprises de communiquer avec leur établissement bancaire pour savoir si elles ont droit à ces formes de soutien.
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