Nous avons discuté avec Danny Pato de D&M Hair Design à Auckland, en Nouvelle-Zélande, gagnant du prix Styliste international de l’année aux 32e prix Contessa.

Qu’est-ce que ça vous fait d’avoir gagné le prix Styliste international aux prix Contessa, une compétition de coiffure canadienne ?
Je suis honoré et reconnaissant. C’est très spécial pour moi que ces célèbres juges de l’industrie soulignent mon travail. Mais nous vivons une période très étrange : les stylistes vivent dans divers états de restriction à travers le monde. Je suis vraiment impressionné par le fait que le cocktail et la remise des prix Contessa aient eu lieu virtuellement. Il aurait été incroyable de visiter Toronto pour célébrer la créativité et l’excellence chez les professionnels canadiens de la coiffure et de la beauté.
Comment avez-vous entendu parler des prix Contessa ?
L’industrie canadienne de la coiffure est estimée dans le monde, donc je dirais que la plupart des gens qui s’intéressent aux compétitions importantes connaissent les prix Contessa. J’ai remporté le titre de styliste de l’année en Nouvelle-Zélande à quelques reprises (2016, 2017, 2018 et 2019), un prix de l’AIPP [Association Internationale Presse Professionnelle Coiffure] à Londres l’an dernier et j’ai été finaliste pour le prix Styliste international l’année 2020 aux IHA [International Hairdressing Awards], alors j’ai pensé qu’il était temps de participer aux Contessas.
Aux Contessas, vous avez mentionné que vous connaissez des stylistes canadiens et estimez la coiffure canadienne. Que vouliez-vous dire ?
Ceux que je connais le mieux sont la célèbre Anna Pacitto du Salon et de l’Académie Pure de Montréal, et James Abu-Ulba de Utopia and Method Education à Vancouver, parce que j’ai fait partie de l’équipe artistique de Davines. Je les ai vus sur scène partout dans le monde. J’ai aussi rencontré Dorothy et Silas Tsang de Blushes à Ottawa plus tôt cette année à Madrid.
Parlez-nous de votre collection et de ce qui l’a inspirée.
Je voulais créer quelque chose pour nous rappeler d’aimer et de prendre soin du monde naturel. La relation entre les oiseaux, dessinés par l’incroyable illustratrice Kelly Thompson, et les mannequins est montrée comme affectueuse et attentionnée, sonnant un sentiment d’unité. L’idée m’est venue à Kyoto, au Japon, en explorant les temples, les musées et les jardins, en voyant des vêtements traditionnels soigneusement brodés d’oiseaux et de fleurs. Je voulais réinterpréter cela avec une esthétique de design contemporain et raconter l’histoire d’une relation émotive entre la nature et l’humanité.
Comment s’intitule la collection ?
Tori – ⿃, qui signifie « oiseau » en japonais.
Comment s’est déroulée l’année 2020 pour votre salon et vous ?
Comme tant de salons de coiffure à travers le monde, nous avons eu quelques périodes d’arrêt, changeant les rendez-vous lors des réouvertures et nous adaptant à l’hygiène supplémentaire et à la distanciation à un moment où les clients et le personnel se sentent anxieux.
L’un des résultats positifs de la perturbation est qu’elle nous a forcés à réexaminer nos activités, à nous concentrer sur le bien-être de l’équipe et la façon dont nous nous appuyons les uns les autres. Nous avons pris l’importante décision, avec l’équipe, d’adopter une semaine de travail de quatre jours, en ouvrant le salon tard du mardi au vendredi pour que tout le monde ait le samedi, le dimanche et le lundi de congé chaque semaine, pour un équilibre plus sain entre vie professionnelle et vie privée. La situation quant à la pandémie est unique en Nouvelle-Zélande ; nos frontières sont fermées, et il n’y a pas eu autant de décès au pays, donc je suis reconnaissant que nous soyons en fait en mesure de fonctionner tout à fait normalement comme salon.
Quelle est la prochaine étape pour vous ? Quels sont vos objectifs ?
J’ai vraiment hâte d’être juge aux prix NAHA et de photographier ma prochaine collection. J’ai quelques projets en préparation : mon travail éditorial et de commentateur, l’encadrement des finalistes de Davines Talent Greenhouse et mon travail à ma prochaine initiative de collecte de fonds de bienfaisance. J’adore me tenir occupé. La coiffure, c’est ce que je vis et respire.
Name/Nom: Danny Pato
Category/Catégorie: International Hairstylist | Styliste international
Salon: D&M Hair Design, Auckland, New Zealand
Makeup/Maquillage: Kiekie Stanners
Wardrobe/Stylisme: Danny Pato & Rachel Morton
Other/Autre: Kelly Thompson
Photos: Mara Sommer

Comment faire : recréer l’un des looks gagnants de Danny Pato
COLORATION
- Colorez toute la chevelure avec la coloration demi-permanente View de Davines, en nuances 2.11 et Gloss.
COUPE
- Séchez les cheveux pour qu’ils soient raides.
- Coupez les cheveux secs en forme de carré classique à l’aide de tondeuses. Commencez à la nuque et travaillez section par section, sans élévation, en coupant droit avec les tondeuses pour obtenir un look d’une seule longueur, épais, qui a l’air d’une perruque.
- Estompez les pointes par piquetage.
- Coupez une frange courte dentelée et imparfaite à l’aide d’un rasoir.
COIFFURE
- Préparez la chevelure avec le spray au sel marin More Inside de Davines.
- À partir de la nuque, prenez de petites sections horizontales et séparez les cheveux en « tissant » (comme si vous faisiez des mèches). Texturisez les mèches des racines aux pointes, donc en texturisant quelques mèches de cheveux et en en laissant d’autres raides. Travaillez vers le haut, section par section, tout autour de la tête.
- Lorsque vous arrivez au-dessus de l’os occipital, commencez à laisser un espace aux racines, augmentant l’écart en allant vers le haut, de sorte que finalement, vous texturisiez seulement la mi-longueur et les pointes.
- Brossez avec une brosse à soies de sanglier et finissez avec la More Inside Shimmering Mist de Davines.
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