Nous avons rencontré Renn VonDyck, de Winnipeg, qui a remporté le prix Styliste Saskatchewan/Manitoba aux 32e prix Contessa annuels.

Félicitations pour votre victoire ! Qu’avez-vous ressenti en entendant votre nom ?
C’était génial, on ne s’en lasse jamais. Je ne savais pas trop comment je m’en tirerais. Les autres collections étaient excellentes, elles aussi. Il y en avait une aux coiffures magnifiques, mais pas aussi unique que la mienne à mon avis. Je suis heureux que les juges l’aient vu.
Qu’est-ce qui a été différent dans les préparatifs et la planification cette année ?
Les photos ont été prises l’an dernier, pas cette année. J’ai failli ne pas m’inscrire. Mais j’avais ces photos, donc je me disais que je devrais m’inscrire. Les nouvelles règles ont encouragé les gens à s’inscrire quand même.
Avez-vous aimé le gala virtuel ?
À mon avis, Salon Magazine a fait un excellent travail ! Ça m’a vraiment manqué de ne pas être à Toronto et le côté prestigieux m’a manqué aussi ; c’est agréable de se faire beau et d’aller aux Contessas. L’événement lui-même est incroyable et c’est inspirant de voir tout le monde. Le spectacle en ligne a été réussi et semblait toujours être un événement chic — tout le monde était assez excité.
Qu’est-ce qui a inspiré cette collection ?
Chaque image provenait d’un photoshoot différent, donc il fallait que toutes les photos aillent ensemble et que les arrière-plans correspondent. Je la voulais sombre, mais amusante en même temps. L’ambiance était un peu feutrée, mais en même temps je voulais qu’il y ait un côté chatoyant et glamour.
J’ai fait quelques séances photo l’an dernier juste pour le plaisir, alors j’avais un tas d’images dont je ne savais pas quoi faire à part les montrer sur Instagram, et heureusement, certaines d’entre elles allaient ensemble. Elles avaient un thème, et en les peaufinant et en les retouchant, ça a marché. Mais je ne savais pas ce que les juges en penseraient.
Comment s’intitule votre collection ?
Shimmering Clouds.
Quel est votre style ou votre processus lorsque vous travaillez à des collections ou des séances photo ? Quelles techniques aimez-vous employer ?
Dans les séances photo, je donne libre cours à ma créativité pour voir ce que ça donne. Je ne les planifie pas très en détail. Je connais l’essentiel et j’arrive avec quelques postiches peut-être, sans plus. Sur le plateau, si rien ne fonctionne, il faut être prêt à changer de vitesse, mais c’est là le plaisir. Je n’utilise pas toujours les techniques traditionnelles non plus. J’aime faire des choses qu’on ne fait jamais au salon, comme peindre les cheveux. Tant que je peux défaire ce que j’ai fait et que le mannequin ne me déteste pas, je le fais. Je pense toujours de manière non traditionnelle ; c’est comme ça qu’on obtient les looks les plus créatifs.
Quelles techniques, couleurs ou même personnes inspirent votre travail créatif ?
Bien des gens qui participent presque chaque année. Rossa Jurenas, par exemple, est tout à fait incroyable et inspirante pour moi. Tony Ricci et Silas Tsang aussi.
Sinon, la musique m’inspire, plus que l’art. J’aime l’architecture et l’art, mais je préfère le jazz et la musique classique — j’y puise beaucoup d’inspiration.
Comment gardez-vous votre travail frais et pertinent ? Êtes-vous toujours à la poursuite des tendances coiffure ?
Je donne inconsciemment libre cours à ma créativité. Je n’aime pas trop rechercher ou imiter des choses. L’originalité est plus importante pour moi que d’essayer de suivre les tendances.
Quels conseils donneriez-vous à un styliste émergent que les prix Contessa intimident ?
Ne pensez pas à vos concurrents et lancez-vous, tout simplement. Les grands stylistes sont passés par là eux aussi. Il faut continuer d’essayer.
Aussi, ne vous attendez jamais à gagner au début, jusqu’à ce que vous ayez essayé pendant un certain temps. Mieux vaut travailler quand on ne pense pas à ça ; ça enlève la pression. On est nerveux ou décontenancé quand il y a trop de pression — quand on pense aux autres qui pourraient être dans la catégorie.
Qu’est-ce que vous aimez le plus dans les compétitions photo ?
Ce que j’aime surtout, c’est que c’est une façon de faire reconnaître son travail à l’échelle nationale.
Une carrière de styliste est difficile, surtout au début quand on essaie de bâtir sa clientèle et de réussir, et d’apprendre toutes ses compétences commerciales pour réussir derrière le fauteuil.
Il faut pouvoir être créatif de sorte à être libre de faire ce qu’on veut, et on n’a pas toujours l’occasion de le faire au salon.
J’ai toujours aimé l’aspect des compétitions. Elles permettent une créativité qu’on n’a pas au salon. C’est un espace créatif supplémentaire juste pour soi, juste pour ce qu’on veut faire. Il ne s’agit pas toujours d’essayer de gagner le prix de la catégorie, mais d’être fidèle à soi-même et de libérer sa créativité pour pouvoir l’exprimer de la façon la plus vraie possible.
Name/Nom: Renn VonDyck
Category/Catégorie: Saskatchewan/Manitoba Hairstylist | Styliste Saskatchewan/Manitoba
Salon: Elan Hair Studio
Makeup/Maquillage: Lori VonDyck
Wardrobe/Stylisme: Lori VonDyck
Photos: Renn VonDyck
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