À certaine époque, le but numéro un de la coloration était de camoufler les cheveux gris. Qui donc aurait cru que deux générations plus tard, les milléniaux chercheraient à tout prix à porter les cheveux gris pastellisés ?
Dans les années 90, les mèches étaient le service coloration de prédilection, et au début des années 2000, les nuances à pigment pur et les pastel étaient considérés comme des tendances passagères. Mais on sait tous que ces effets de coloration sont devenus les services les plus en demande, tandis que d’autres nuances naturelles ont pris une nouvelle direction. Second regard sur l’évolution de ces palettes.

Les beaux bruns
« Autrefois, on choisissant le chocolat doré pour l’automne, mais maintenant on choisit des couleurs plus riches comme un brun foncé mélangé à du rouge et du violet. On fait moins de mèches et on mise sur plus de nuances foncées. »
—Philip Ferreira, maître stylite Axis Salons, Vancouver

Le bon rouge
« Cet automne, les roux visent deux extrêmes : un cuivre à la fois vif et doux et un roux foncé pur. Pensez Jessica Rabbit et Ginger des Joyeux naufragés. Peu importe ce qu’on choisit, la clé consiste à créer une tête multitons et à ajouter de la profondeur. » —Michelle Finlayson, artiste Essential Looks Schwarzkopf Professional
Le meilleur des deux mondes
« L’effet ombré va continuer à être une énorme tendance, et va devenir un incontournable. On va voir des nuances plus foncées et plus riches ainsi que moins de contraste entre la généralisé. On va voir des couleurs plus foncées et plus riches et moins de contrastes des racines aux pointes. » —Shannon Simmonds, propriétaire On the Fringe Hair Design, Vancouver, octobre 2014
« On voit beaucoup d’effets sombrés à la racine et aux pointes ; un look très moderne. » – Alina Friesen, maître-styliste pigiste, octobre 2014
Joli pastel
Les couleurs primaires comme le bleu, le vert et le jaune prennent leur envol sur les podiums internationaux. On s’éloigne de l’allure punk avec une seule et même nuance. C’est l’emplacement stratégique du pigment qui prime !
Au défilé automne-hiver 2010-2011 de Cynthia Rowley, des rallonges contrastantes se marient harmonieusement à une queue de cheval texturée, pour une touche très actuelle. Une équipe de Wella Professionals a coloré les rallonges sur mesure avec les tons Koleston Perfect Special Mix, qui reprenaient les teintes précieuses de la collection: émeraude, améthyste, lapis lazuli, turquoise et saphir.
Quand on travaille avec des couleurs en accent vives ou pastel, y compris l’argent et le violet, Chad Taylor, copropriétaire de Moods à Vancouver, affirme que l’éclaircissement des cheveux crée une base pâle, donc un ton uniforme. « L’important, pour les nuances pastel ou vives, est de regarder le teint et la couleur des yeux de la cliente », affirme Chad. Si les clientes veulent une couleur qui ne leur convient pas, il suggère d’encadrer leur visage de quelques mèches de couleur naturelle. (septembre 2010)

L’éternel blond
Le blond a évolué, et il est beaucoup plus facile de le créer. Au début des années 2000, le blond était naturel et les mèches n’allaient pas jusqu’au cuir chevelu. En 2012, on voit apparaître une grande diversité de tons de blonds très naturels, tandis que les mèches ne touchent pas la repousse. « Le blond pâlit, avec des tons passant du platine à un vanille rappelant le beurre. » —Heidi Kenney, artiste invitée Matrix, 2012
« Les mèches traditionnelles sur l’ensemble de la tête ne se font plus ; on remarque le retour des mèches plus naturelles réalisées à main levée, pour un effet plus naturel. »
—Sean Godard, artiste international Redken, 2012
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