Découvrez certains des meilleurs photographes de l’industrie et ce qu’il faut pour créer une image parfaite !
Comment avez-vous fait vos débuts en photographie ? Comment décririez-vous votre style/esthétique en tant que photographe ?
Je fais de la photo depuis environ 40 ans. J’ai commencé au studio publicitaire chez Eaton, après comme assistant pour un photographe connu à Montréal. Ensuite j’ai travaillé dans une boutique de photo pendant 4 ans. De 1986 à 1990, je suis devenu pigiste avec un associé. La même année, j’ai ouvert un studio à Montréal seul. C’est à ce moment que j’ai commencé à faire de la photo de coiffure.
Comment avez-vous commencé à prendre des photos pour les prix Contessa ? (Quand avez-vous commencé ?) Parlez-moi de votre expérience. (Qui a été votre premier client pour les prix Contessa ? etc.)
J’ai commencé à collaborer avec Guylaine Martel, avec qui j’ai commencé à gagner les premiers Contessas.
J’ai remarqué que, dans certaines des collections que vous photographiez, vous ajoutez des détails à l’arrière-plan tels que des ombres, des dégradés et d’autres effets. Comment décidez-vous quand ajouter des détails comme ceux-ci aux images (pour les Contessas) ? Quand décidez-vous de les laisser telles quelles (sans effets) ?
Je choisis des fonds pour des raisons visuelles et esthétiques. Par exemple, si les cheveux sont très structurés, je vais choisir un fond plus neutre. À l’inverse, si les cheveux sont lisses et droits, nous pouvons travailler avec un fond plus structuré. Ça dépend de ce que le styliste recherche et de l’apparence de sa collection.
Racontez-moi votre travail lors des séances photo pour les prix Contessa. Quel est le processus ? Est-ce que vous faites beaucoup de choses vous-même ?
Tout d’abord, je rencontre le client et nous faisons une séance de remue-méninges. Nous décidons d’abord du style et de l’ambiance des photos. Nous discutons des images que le client aimerait avoir. Ensuite, je prépare moi-même les fonds à utiliser. Je fais des tests pour la lumière pour que tout soit parfait pour mes clients et leurs collections.
Comment réglez-vous les différences d’opinions que vous pouvez avoir avec un styliste pour photographier la collection ?
Quoi qu’il se produise, j’essaie toujours de respecter la vision du client, en apportant ma touche personnelle. Les communications sont toujours importantes, car elles permettent de parler des différences d’opinions et d’en venir à une entente.
Qu’est-ce que vous aimez le plus dans les séances photo pour les Contessas ?
Ce que j’aime le plus dans les séances photo pour les Contessas est l’apport artistique et créatif qu’on peut développer durant la prise de vue. Je travaille avec le styliste pour créer quelque chose qui n’existe pas, du début à la fin. Ils sont toujours très passionnés par leur travail et le projet, ce que j’aime parce que je suis très passionné par ce que je fais moi aussi.
Que ressentez-vous quand une collection à laquelle vous avez travaillé gagne un prix Contessa ? Qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Y a-t-il une collection ou un gagnant particulier qui se démarque pour vous ? Pourquoi ?
Quand un client gagne, c’est comme le Nirvana pour moi. Cela me donne de la reconnaissance, et une certaine notoriété parce que mon nom se retrouve avec celui d’autres stylistes et photographes extraordinaires.
C’est sûr que j’ai des gagnants que j’apprécie beaucoup. Des gagnants comme Guylaine Martel, Marie-Josée Dupuis de Cut-IN Coiffure et Jean-Sébastien Chalut.
Quels sont vos conseils pour photographier les collections ? Avez-vous des conseils sur la planification d’une séance photo ? Des conseils pour les nouveaux stylistes qui veulent s’inscrire pour la première fois ?
Premièrement, définir le genre de photo que nous voulons. Par exemple, voulons-nous une collection lumineuse, légère, ou une lumière plus sombre, style gothique, ou entre les deux ? Consulter les revues de mode ou de coiffure peut aussi nous aider à trouver un style voulu. Je conseille beaucoup aux coiffeurs de trouver des mannequins d’agences. Ça représente un certain coût, mais ça nous donne plus de chances de gagner.
J’ai entendu dire que la pandémie a été particulièrement difficile pour les photographes. Comment avez-vous tenu le coup ? Y a-t-il quelque chose de créatif que vous avez fait pour pouvoir quand même travailler avec les clients pendant les confinements ? (Exemples : séances photo avec plusieurs personnes ou équipes le même jour, prix spéciaux ou forfaits, vous déplacer, etc.)
Oui, la pandémie a été difficile pour les photographes et bien sûr pour d’autres personnes aussi. Avec l’aide gouvernementale, beaucoup de photographes ont pu passer au travers de ces mois difficiles. J’ai pu faire au moins trois collections, ce qui m’a quand même surpris.
Je n’ai pas fait de séances photo avec plusieurs personnes ou équipes le même jour parce que l’idée de faire plusieurs collections la même journée me paraît difficile. Mes clients, qui, souvent, sont des gens d’expérience, ont besoin d’au moins 6 à 8 heures de travail.
Comment la participation à des compétitions comme les Contessas aide-t-elle vos clients à bâtir et promouvoir leur marque ? Comment les compétitions les aident-elles à se faire connaître s’ils sont nouveaux dans l’industrie ?
Beaucoup de stylistes me demandent ce que ça donne de participer aux prix Contessa. Ma réponse est toujours la même : cela dépend toujours du genre de carrière que vous voulez faire. Si vous êtes bien derrière votre fauteuil, que vous gagnez de l’argent et que ça vous rend heureux, c’est très bien pour vous. Mais si un jour vous voulez travailler sur les plateaux de coiffure au Canada ou dans le monde, les compétitions deviennent presque essentielles.
Pour aller voir le site Web d’Alain Comtois, cliquez ici.
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